Voyages et enfants… malades!

 

Parce qu’en voyage en famille, on emmène aussi avec nous les virus de la crèche, voici un témoignage de Cécile, qui n’a pas de chance apparemment avec les maladies, elle nous livre ces conseils et astuces… quand les enfants sont malades en voyage.

 

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J’ai l’impression que je voyage depuis toujours. D’abord avec mes parents, puis seule (il y a si longtemps…), puis à 2 avec mon homme pendant presque dix ans, puis à 3 , puis à 4 lorsque que nos deux fils sont nés l’un après l’autre. Tout naturellement, on a continué à partir avec eux, d’abord moins longtemps, moins loin mais petit à petit, on a refait des beaux voyages ensemble.

Seulement voilà, comme on part souvent  en vacances et que les enfants sont souvent malades, et bien par malchance ou par les dures lois de la statistique parfois ils sont malades en vacances, ou alors blessés et ça gâche tout ..ou presque. 

 

Une bonne gastro en voyage

Par exemple mon premier grand moment de stress, c ‘était un 2011 sur l’île de Guernesey , pas très exotique ni très loin de nos côtes Normandes mais – techniquement – c’est le Royaume-Uni. Maxime avait moins de deux ans et s’est mis à vomir son biberon dans la chambre d’hôtel tôt un matin… son état s’est dégradé à vue d’œil. On a vite compris qu’il était vraiment malade, une bonne gastro (celle que son frère avait une semaine avant). Et ensuite on a réalisé qu’on était à l’étranger, un lundi de Pâques, jour férié aussi chez les britanniques.

 

 

Comment la gérer pour ses enfants?

J’avais sur moi la pharmacie de base. Le petit faisait peine à voir, faible et n’avalait rien même pas de l’eau au biberon. J’ai appelé une amie médecin (merci Hélène), je ne l’utilise que en cas de joker mais c ‘est bien pratique. Elle m’a d’abord rassurée, c est le plus important, parce ce qui est dur, c’est de gérer son propre niveau de stress et de quasi-panique quand on réalise la maladie de son enfant et son incapacité à pouvoir le soigner correctement. Se rassurer, se calmer, se raisonner c’est pour moi le premier pas. Les papas sont souvent meilleurs que nous pour ça.

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Pour la gastro en elle-même, pas grand-chose à faire, elle m’a juste conseillé de le faire sucer de l’eau sucrée froide à la petite cuillère. J’avais du soluté de réhydratation et je lui en ai donné avec de l’eau à la cuillère en toute petite quantité. Je ne vous cache pas que le premier jour a été …compliqué. Je vous fais grâce des détails – le nettoyage – et les lessives de draps demandées à l’hôtel.

Pendant que je gérais le petit, le papa s’occupait du plus grand, 4 ans  dans le beau jardin de l’hôtel. Dès la fin de la première journée ça allait mieux. Le petit malade avait pu boire un peu et s’endormait normalement. Le lendemain matin il mangeait à nouveau un tout petit peu de purée de carotte et , on a fini le séjour presque normalement, faisant le tour de l’île, visitant sites historiques et plages à un rythme ralenti mais sans être non plus coincés dans la chambre d’hôtel.

Nous avons depuis ce séjour, subi une autre grosse gastro à l’ile de Malte en 2014 (alors que ce fut et unique fois de ma vie où je résidais dans un Relais & Château…). La seule  chose à retenir, c ‘est de ne pas s’acharner sur les médicaments mais réhydrater à tout prix avec des sachet de réhydratation à mettre dans l’eau.

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La tourista en voyage

Autre anecdote des estomacs contrariés (spécialité de mes enfants), aux Philippines, à Manille en 2014. On était chez des cousins et Valentin 8 ans a eu une méchante tourista  avec des diarrhées très liquides et impressionnantes, et des crampes d’estomac douloureuses, évidement on s’inquiète moins quand l’enfant  8 ans, mais il faut quand même agir.

 

 

Remèdes contre la tourista

Comme pour les vomissements, on s’est contenté de s’assurer qu’il buvait de l eau mixée  avec des sachets de réhydratation régulièrement même si c’était des petites quantités.

Par contre si la diarrhée et vomissement sont accompagnés de fièvre, quand on est dans un pays ou l’hygiène des aliments ou l’eau potable est mise en doute, il faut vraiment consulter ou aller à l’hôpital. Et ne pas hésiter à aller directement dans des structures modernes si possible. J’ai testé par exemple l’hôpital Américain de Bangalore en Inde avec ma soeur. Bon, malgré ses 45kg et 1m50 c’ est une adulte, donc c’est hors sujet sur ce blog…Mais j’en profite quand même pour louer les mérites de son assurance voyage Europ-Assistance qui a été d’un grand secours et d’un grand professionnalisme.

 

Un pied cassé en voyage

Autre expérience, autre contexte, mon petit devenu plus grand, s’est cassé le pied en faisant le mariole le jour de ses 6 ans. Jusque là pas de problème on était chez nous et on connait bien l’hôpital local et disons qu’on des habitués du service des urgences. Il a été radiographié et plâtré en moins de 2 heures. Pour l’école, fauteuil roulant obligatoire, en dessous de 8 ans les enfants ne savent pas utiliser des béquilles.

Seulement on devait partir en Corse 3 jours après. Billet d’avion non-annulable, non- remboursable, même chose pour l’hôtel…On a osé poser la question au médecin : est-ce raisonnable ou pas de l’emmener ? A notre surprise il nous répondu : «  Pas de problème. Mais c’est vous que ça va fatiguer, pas lui … »  avec un sourire entendu…

 

Astuces pour gérer un membre cassé en voyage

 

On est allé cherché au grenier la petite poussette canne parce qu’on n’avait pas l’intention d’emmener le fauteuil roulant. On a acheté en pharmacie des sacs pour protéger le plâtre de l’eau et du sable sur la plage. Honnêtement : je déconseille, ça coute cher et n’importe quel sac en plastique solide avec ficelle ou élastique fera l’affaire.

Ensuite on a appelé la compagnie aérienne et il nous proposé une assistance, c’est gratuit. Monsieur-pied-cassé a eu petit fauteuil roulant à l’aéroport et on a poussé le blessé jusqu’à son siège dans l’avion. Pratique.

Sur le place, pas de problème, on n’a pas pu randonner bien sûr, et il a fallu le porter beaucoup. Mais sur la plage, au resto pas de problème et même, osons l’avouer il y a eu quelques avantages, le petit casse-cou, immobilisé de force, était bien plus facile à surveiller que lorsque il est valide…Il avait un rayon d’action d’à peine 3 mètre autour de la serviette de bain, ce qui nous évitait de courir à l’autre bout de de plage pour le rattraper. Lui d’habitude si intrépide et inconscient du danger.

Pour visiter la tour Génoise du Golfe de Porto, je l’ai porté sur mes épaules pour monter les centaines de marches qui mènent en haut : le gardien qui vendait des billets de la tour, qui est aussi un musée, me voyant arriver avec mon fardeau, m’ a félicité et laissé rentrer gratuitement ! (les gens sont généralement très gentil avec vous lorsque vous avez des enfants mal point).(j’aurais envie de rajouter même les Corses mais il y a peut-être des lecteurs / lectrices Corses qui pourraient mal le prendre..)(sans rancune).

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La varicelle en vacances

Allez une petite dernière ! on testé la varicelle en vacances de ski. On prenait le diner sur une aire d’autoroute avant d’arriver à Lyon où nous devions loger chez une tante. Mon grand a dit que ça le grattait sur le ventre, on a soulevé le T-shirt et là… constat implacable, on  a reconnu, sans le bénéfice du doute, les boutons de varicelle que son petit frère avait 10 jours avant. Youpi. Et bien on a poursuivi notre périple jusqu’à la station de ski, il n’a pas skié le premier jour mais ensuite, comme il n’avait pas de fièvre et n’avait énormément de boutons il s’est résigné à s’habiller, avec toutes les différentes couches d’habits nécessaires à la pratique des sports de grand froid. Il a mis ces polaires et sous pull qui grattent en temps normal mais qui semblaient insupportables en cas de varicelle et pourtant, ma foi, ça ne l’a pas gêné tant que ça.

Pour la varicelle, il faut patiement nettoyer les boutons, et  attendre que ça passe…Maintenant il se pavane avec fierté : « j’ai eu ma deuxième étoile alors que j’avais la varicelle ».

 

On continue à partir à l’étranger en vacances une ou deux fois par an. Je ne prends pas d’ assurance voyage parce qu’elle est inclus dans notre assurance Maif et il y a aussi avec la carte Visa Premier de  mon mari avec laquelle on paye les billets d’avion le plus souvent : avant de prendre une assurance complémentaire, c’est mieux de vérifier que vous n’en avez pas déjà une … 

 

La pharmacie de cette maman

La pharmacie de base que j’emmène :

  • Du Doliprane en sachet: dose en fonction de l âge et poids de l’enfant;
  • Des Sachets de réhydratation;
  • De la lotion Antiseptique pour désinfecter les plaies (en dosette, plus pratique que les « pschitt » en voyage);
  • Des dosettes de sérum physiologique : toujours pratique pour les grains de sable dans l’oeil ou les nez bouchés et autre petits désagréments;
  • Des sparadraps de toutes tailles;
  • Des lingettes nettoyantes pour les mains;
  • De la Biafine pour brûlure ou coup de soleil;
  • Un kit Aspivenin contre grosses piqures d’ araigné, abeille, guêpe, ou serpent (sait-on jamais..)
  • Un thermomètre .

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L’été prochain, nous partirons en Sicile et dans les iles Eoliennes, en espérant que tout se passera bien. C’est la seule appréhension que j’ai au moment de préparer le prochain départ : qu’est ce qu’ils vont avoir et que je n’aurai pas prévu..

En écrivant ce texte, j’ai du aller chercher des souvenirs un peu désagréables mais, franchement, après coup ce ne sont pas des mauvais souvenirs de voyages mais des gros pic de stress mémorables. Tous ces moments dont on se dit : « on en rira plus tard ». Eh bien oui, c’est vrai, on en rit plus tard. Je me remémore aussi ces moments avec tendresse et amusement, car, si l’instinct maternelle existe, il ne sert qu’à ça : prendre soin de son enfant avec les moyens du bord.

Sur ce, bon voyage et bon courage , ne renoncez à rien !

 

Un grand merci à Cécile pour ce témoignage sur les voyages avec enfants malades!

 

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  1. Hello,
    Ici dans les galères : quand j’étais petite, on a toutes (on était 3 sœurs) eu des poux ! 15 jours à subir des lotions antipoux et des “épouillages”…
    Ou sinon personnellement j’ai le mal de mer (cequi ne m’empêche pas d’aimer la plongée) donc j’ai des petits bracelets anti mal de mer, qui marchent une fois sur 2. Les médocs chez moi ca me fait dormir.

  2. Je trouve la mallette pharmacie plutôt adaptée et je valide !
    Quelques conseils supplémentaires en vrac :
    – La gastro :
    Une petite astuce pour éviter de se trimballer des sachets de solutés de réhydratation orale : l’efficacité selon une étude parue dans une revue médicale est similaire si vous prenez du jus de pomme que vous coupez avec de l’eau (moitié/moitié). On donne à volonté ! Si vous êtes dans une destination assez exotique et que les selles sont glaireuses ou sanglantes, des antibiotiques ou une consultation médicale peuvent être utiles chez les tout-petits car certaines gastro sont bactériennes (chez les grands, ça guérit seul). Mais le plus important, c’est bien de lutter contre la deshydratation !
    – L’otite : il faut savoir que passé 2 ans, la plupart des otites guérissent seule en 48h, 72h maxi. Attendre avec du paracétamol permet de temporiser dans la majorité des cas. Et si ça persiste, effectivement il faut consulter.
    – Varicelle : on desinfecte les boutons, on donne du paracétamol si fièvre, et c’est tout en voyage. Jamais d’ADVIL sur une varicelle, ça peut être dangereux.
    – Rhume, bronchite, pharyngite angine etc : Ca guérit tout seul quasiment toujours !
    La durée normale, avec ou sans médicament, c’est 2-3 jours de fièvre, PAS PLUS LONGTEMPS, 1 à 2 semaines de nez qui coule et 1 à 3 semaines de toux. Juste attention pour les asthmatiques car ça peut déclencher des crises mais pour les autres, paracétamol, lavage de nez et on attend que ça passe !
    Et bien sûr, les assurances voyages/rappatriement et carte européenne à jour !
    Voilà, si ça peut en aider quelques uns…

  3. Oh que oui !!!! Nous avons fait de nombreuses visites chez le médecin ou à l’hôpital à l’étranger. En Suède, où on s’est rendu compte que le médecin était gratuit pour les enfants (destination kid-friendly !!). En Italie, où une fois, le médecin nous l’a fait gratuitement en apprenant que nous étions français !! Et une autre fois, toujours en Italie, où la carte européenne d’assurance maladie nous a été bien utile ! En Turquie, mon fils a attrapé une otite. Heureusement, notre loueur était médecin, et nous a emmené voir directement à l’hôpital une de ses connaissances, et là, encore mon mari n’a rien payé, et est passé devant toutes les personnes qui attendaient depuis des heures …. Au Portugal, re-otite, et là nous avons passé la journée à l’hopital !! Ce fut l’horreur !!! Contre les otites fréquentes en été, je conseille d’ailleurs de mettre un peu d’huile d’amande douce dans les oreilles dans les enfants, cela évite le développement des germes, dixit l’ORL. Et bien essuyer les oreilles après la baignade ….

  4. Aie! Dur dur quand même sur le moment, mais j’imagine en effet que l’on en rit plus tard.
    Notre fils Jules qui est allergique à l’arachide a eu la bonne idée de faire une grosse réaction dans le métro à Rome…et moi qui l’accusais d’avoir mangé trop de chocolats.
    C’était assez folklo et aujourd’hui on en rit aussi.

  5. Jusque ici , je crois les doigts, rien de plus sérieux que de la bobologie habituelle (maux de tête ou de grosses égratignures à gérer).
    Mais nous partons sous les tropiques d’ici 8 jours, et je suis forcément un peu moins zen que lors de nos précédents voyages européens pour ce qui est du volet santé.
    D’autant plus parce que les enfants que j’emmène sont ceux de mon compagnon mais ne sont pas les miens !

    J’ai déjà repéré la grosse structure de santé la plus accessible de là où nous serons, au cas où…
    Il semble aussi que les ambassades tiennent quelques contacts de médecins (j’avais via leur intermédiaire pu contacter un dentiste au Cambodge), mais c’est à vérifier et surtout je pense que ca ne fonctionne que dans les capitales.

    Et attention aussi aux assurances. Je te raconterai ça dans mon compte rendu Sandrine, mais j’ai eu quelques surprises à ce sujet. Il faut vraiment bien vérifier les coûts que couvrent nos cartes bancaires.

    Merci pour le contenu de la trousse Cécile, j’avais zappé la solution de réhydratation ! 😉 Et bravo pour ton sang froid !

  6. C’est ma grande peur à chaque fois qu’on part! lol…je suis obsédée par le fait qu’il soit malade juste avant de partir, ma plus grande peur : gastro et varicelle lol…

  7. Dans les galères : mon fils s’est fait opérer en Nouvelle Zélande d’une Hernie Inguinale étranglée. On est resté 2 jours de plus à Auckland avant de reprendre notre périple !! Rien de très grave mais je conseille fortement l’assurance voyage si jamais vous n’en avez pas avec vos cartes bleue ou autre.

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