Si le voyage nous ouvre l’esprit à travers les rencontres qu’on y fait, en apprenant à connaître d’autres cultures, il n’a pas toujours été très éco-responsable chez nous. En effet, nous ne nous posions pas autant de questions sur le tourisme durable!
De nos jours quand nous préparons nos voyages, comme dans notre vie quotidienne, nous tentons d’avoir des gestes respectueux des autres, de l’environnement, de notre planète, celle que nous laisserons à nos enfants.
Mais je trouve que c’est assez difficile de toujours faire les bons choix, surtout quand on a des enfants! Alors voici un article qui me tient à coeur depuis 2 mois! J’ai eu du mal à l’écrire car je ne veux pas du tout être moralisatrice, mais c’est plutôt un petit pensum pour me rappeler mes petites tentatives pour respecter l’autre et notre planète
Les problèmes que je rencontre pour voyager éco-responsable
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Ce qui me pose le plus gros souci, c’est de faire des visites incontournables, quand on est à l’autre bout du monde, et que l’on sait qu’on ne reviendra pas à cet endroit. Comment faire pour annuler une visite qui ne nous parait pas top sur le plan de la protection des animaux, du traitement des employés etc… surtout avec les enfants dans la balance qui risquent d’être déçus (voire faire un caprice, si,si..) en cas de changement de programme, et notre budgetqui risque de subir un gros revers en cas de non-remboursement.
Au Sri Lanka, la question s’est posée pour la visite du centre de tortue et la promenade à dos d’éléphant. Est-ce une bonne chose que de faire de telles activités ? Est-ce bien pour les animaux, n’encourageons-nous pas un développement de prétendus centres d’éléphant ou de tortue pour assouvir notre envie du moment ?
Question sans réponse malheureusement !
Alors on a choisi de faire ces activités car c’était la première fois pour les enfants qu’ils touchaient des tortues et montaient à dos d’éléphant. Nous avons tout de même demandé autour de nous, où les éléphants semblaient bien soignés
Par contre, n’étant pas certaine de mes choix, j’ai bien expliqué aux enfants ce qui me gênait dans ces visites :
- le fait de toucher des petites tortues qui seront ensuite remises dans l’océan, alors que nous étions dans un centre de protection
- aller dans un centre d’éléphant où ceux-ci sont attachés (même si en relativisant, les éléphants sont depuis longtemps des animaux de labeur),
- être sûr que ces animaux ne sont pas maltraités lors de l’exécution de leur tâche.
J’espère, en leur expliquant toutes ces choses, les ouvrir à une conscience éco-responsable pour ensuite être capable de faire eux aussi les bons choix dans les prochains voyages.
Pour l’excursion en bateau pour voir baleines et dauphins, toujours au Sri Lanka, nous avons beaucoup hésité pour ne pas peiner Mini Voyageur: activité trop « attrape-touriste » et au tarif complètement disproportionné, peu d’information pour savoir comment se passait la croisière (distance par rapport aux animaux etc…). Nous avons fait une sortie pour voir les baleines au Canada (avec le centre Essipit, respectueux du milieu et de autochtones), depuis malgré notre envie de revivre de telles sensations, nous n’avons fait aucune autre croisière même sur la Péninsule Valdès en Argentine, où nous les avons vu de la berge!
Autre problème que j’associe avec l’écoresponsabilité des voyageurs : la mendicité ! Que faire quand des gamins de 7/10 ans vous demandent des dollars ? Qui leur a appris ? Comment refuser quand vous savez le peu de choses qu’ils ont par rapport à vos enfants ?
Quelques solutions pour voyager éco-responsable avec des enfants
Alors voici quelques choix que l’on fait pour tenter de voyager éco-responsable;même si ce n’est pas parfait c’est mieux que rien 😉
– Verser une taxe carbone pour compenser notre vol en avion
Plusieurs sites existent, je vous laisse aller voir sur les sites en-dessous les comparatifs qu’ils en on fait.
– Eviter les hôtels avec piscine dans des pays qui peuvent manquer d’eau
Difficile choix pour les parents car on sait bien que vacances riment avec baignade pour les enfants : en piscine ou à la mer ! Le but n’est pas de les brimer et il faut aussi se faire plaisir. Donc on limite simplement et c’est déjà pas mal.
Par contre, je ne suis pas spécialement pour les fameux éco-lodges quand le luxe surpasse le côté éco-friendly.
Au Sri Lanka, sur les 8 hôtels que nous avons réservés, seulement 2 avaient une piscine. Là encore on explique pourquoi on a fait ces choix, au début du voyage pour se remettre de la fatigue du trajet en avion et au milieu du voyage pour passer quelques jours de vrai détente, comme les aiment les enfants.
Par contre en Turquie, comme Mini Voyageur avait seulement 7 mois et qu’il dormait beaucoup, nous avions fait le choix de la piscine aux 2 hôtels pour que sa grande sœur puisse s’amuser en attendant le réveil de son frère.
– Choisir des moyens de transport locaux:
Cela évite de prendre des transport avec climatisation, passer du carburant plus que de besoin…
Au Sri Lanka, je trouve dommage de voyager en taxi climatisé privé! Est-on plus important que les locaux pour ne pas prendre un bus comme eux! Certains me rétorqueront le problème de la sécurité, mais notre vie a-t-elle plus de prix que la leur! Pourquoi de telles différences de traitement?
– Choisir des opérateurs locaux qui s’engagent dans la préservation des espèces :
En choisissant des associations qui jouent un rôle social et environnemental dans leur pays, on participe plus à la préservation des espèces ou au maintien d’un niveau de vie décent.
Au Canada, nous avions choisi l’association Essipit pour voir les baleines qui tente d’améliorer les conditions de vie des indiens Essipit et le sort des baleines en respectant les consignes pour l’observation des baleines.
– Approcher les locaux et avoir une attitude raisonnée et raisonnable pour un échange commercial
Au Sri Lanka encore, les agences prenaient à Kalpitiya prenaient une somme indécente pour aller voir baleines et dauphins. Nous avons, comme d’autres voyageurs anglais rencontrés sur place, décidé de ne pas faire cette excursion qui devait pourtant être le dernier moment magique de nos vacances. Nous sommes allés discuter et ensuite avons fait un tour avec un pécheur et ses enfants pour en savoir plus sur sa façon de pécher, et on a fait un tour en bateau.
– Ne pas encourager la mendicité, privilégiez le troc entre enfant
Expliquer à ses enfants et aux petits locaux, qui savent que vous avez plus de choses qu’eux, que l’argent vient lorsqu’il y a travail ! Sinon, on fait du troc ! On emmène des petits jouets comme souvenir, en échange de petits jouets fait sur place avec feuille de bambou etc…
On fait gouter des bonbons de chez nous, mais on ne donne pas de choses de valeurs pour ne pas encourager ce trait-là. Et si vous avez du mal, allez plutôt voir une organisation qui aide les enfants locaux qui vous aidera dans votre bon cœur !
– Avec l’environnement, faire comme chez nous en France :
On ne jette rien, on ramasse les détritus qui se trouvent à côté de nous même si ce ne sont pas les nôtres (bon, on ne peut pas tout faire en Asie !). on tente d’avoir des produits écolo pour pique-niquer par exemple (en inox, réutilisable…)
– Les animaux ne sont pas de peluches
On évite de les toucher, de les nourrir avec notre nourriture qui n’est pas adaptée à leur besoin, (nous avons le problème chez nous avec une montagne aux marmottes ! où les gourmandes se mettent à manger n’importe quoi et en meurent !), d’en ramener de son voyage (mais je pense que cela devient de plus en plus difficile pour les simples voyageurs)
– Visiter et faites découvrir à vos enfants des passionnés éco-responsables
Au Canada ou dans les Hautes-Alpes, en visitant les parcs naturels avec un guide, qui parle de ce qui nous entoure, de son métier, des problèmes qu’il rencontre, Mini Voyageuse a pu ainsi poser des tas de questions. Cela lui sera durable dans sa démarche d’adulte d’en savoir plus que nous sur la préservation, la biodiversité, sur le recyclage etc… De plus en plus, de centres s’ouvrent pour appréhender au mieux cette nouvelle façon de voir ce qui nous entoure.
– Les voyages ne sont pas qu’une course au monument
En prenant les transports en commun, nous tentons de faire voir à nos enfants que c’est une façon d’entrer en contact avec la population locale ! Rencontrer les autres, partager un simple moment, le temps d’un gouter, ou de visiter avec eux leur temple… Et quand on se retrouve avec des personnes qui sont contentes de nous en dire plus sur leur façon de vivre, sur leur pays, c’est extraordinaire!
Des sites, labels et livres pour s’informer
Voici des sites que je vous invite à découvrir pour en savoir plus sur les destinations éco responsables, les moyens de devenir éco-citoyens…
Pour la compensation carbone de nos vols en avion, voici un bon comparatif de Cybelle planète sur différents organismes
Voyageons autrement: un site qui propose hébergement, circuit etc et une foule d’info sur le sujet et dont une des auteurs a écrit le livre ci-dessous
Le livre voyage pour enfant “Le Gout des voyages” dont j’ai déjà parlé ici : ce livre explique à l’enfant le but d’un voyage, la façon de découvrir le monde à travers la population, les religions, les coutumes etc… de quoi y réfléchir en famille avec vos enfants à partir de 7 ans.
Aucune morale, mais juste des pistes de réflexions!
Comme beaucoup, nous tentons d’être éco-responsables, mais nous ne faisons pas une fixation dessus, c’est bien d’y penser tous les jours mais faut aussi se faire plaisir !
Et vous, tentez-vous de voyager éco-responsable ? Dites-nous en commentaire, quelles astuces utilisez-vous pour y arriver avec vos enfants ?
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